Pots de fleurs envoyés en l’air, chaises en bois jetées en direction de l’agente d’accueil du foyer Adoma de Vitry-sur-Orne où le prévenu loge… En ce 2 novembre, la salariée agente d’accueil du site accueillant ce résident guinéen, poursuivi pour violence avec usage ou menace d’une arme, a vécu une expérience traumatisante. À tel point qu’elle ne souhaitait plus retourner au travail et qu’elle a décidé de porter plainte contre le jeune homme au casier vierge, orphelin, sous tutelle de l’État étant mineur et désormais majeur considéré comme étant en situation irrégulière.
« Elle m’a énervé, poussé à bout »
Celui-ci, présenté en audience de comparution immédiate ce lundi 6 novembre au tribunal judiciaire de Thionville, s’est défendu en répétant ce qu’il avait dit en garde à vue, dans les locaux de la gendarmerie de Fameck. « Elle m’a énervé, poussé à bout. » Une défense bien maigre comparée aux conclusions du rapport médical de la victime, faisant état de contusions aux bras et d’hématomes.
À la barre, le mis en cause âgé de 20 ans a annoncé « sa ferme volonté de retourner dans son pays d’origine », espérant peut-être échapper à une sentence sur le sol français.
Erreur de sa part : il a été condamné à six mois de prison, dont quatre mois avec sursis, avec maintien en détention. Sa peine comprend également une obligation dédommager la victime (500 € de préjudices moral et physique) et l’interdiction de port d’arme pendant cinq ans.
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