Officiellement installé dans ses fonctions depuis ce lundi 6 novembre, le nouveau procureur de la République du tribunal judiciaire de Montluçon ne cache pas le “challenge” qui l’attend : celui d’officier au sein d’une juridiction souffrant de postes manquants, particulièrement au greffe, mais “où chacun a la volonté de rendre le meilleur service possible aux justiciables”.
Passé par de plus grandes villes comme Nanterre, Pontoise, ou Chartres, Christian Magret vante les vertus d’une équipe réduite. “Qui peut offrir une justice à taille humaine, avec un fort attachement au territoire”, saluait-il au cours de l’audience solennelle organisée deux mois après son arrivée.
Retour dans une ville qu’il connaît
Dans la salle d’audience récemment rénovée et emblématique selon lui de cette volonté d’accueillir au mieux le public, l’ex-vice-procureur de la République près le tribunal judiciaire d’Orléans se fixait plusieurs objectifs : continuer à juger les affaires “dans un délai raisonnable”, lutter contre les violences intrafamiliales et le trafic de drogue “qui n’épargne pas Montluçon”, ou encore poursuivre et renforcer le travail de collaboration avec les institutions locales.
À 56 ans, cet élève de l’ancienne école Lamartine de Montluçon retrouve une ville qu’il connaît. Nommé en août, il prend la suite de Loïc Eyrignac, parti à la Cour d’appel de Bourges fin août et à qui l’assemblée rendait hommage ce lundi matin.
Présente dans la foule, la future présidente du tribunal Françoise-Léa Cramier doit le rejoindre début décembre, confirmait le procureur. Qui se projetait aussi vers un horizon plus lointain, 2027 et l’espoir du renfort d’un quatrième magistrat dans le cadre des 1.500 recrutements promis par le garde des Sceaux.
Julien Pépinot
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