S’il vit désormais à Bruxelles, le talentueux réalisateur Raphaël Balboni a des racines dans la vallée de la Fensch, où son grand-père a travaillé comme sidérurgiste pendant de nombreuses années. Ce jeudi, il présentera son dernier film au cinéma La Scala, à Thionville. Un moment forcément particulier.
D. G. –
Aujourd’hui à 19:23
Ce jeudi soir, le cinéma La Scala, à Thionville, accueillera Raphaël Balboni dans le cadre de la projection de son dernier film, coréalisé avec sa compagne Ann Sirot, Le syndrome des amours passés. Un voyage particulier pour le cinéaste de 44 ans qui convoquera sans doute les souvenirs familiaux.
Des racines à Knutange
La famille Balboni, du côté paternel, est originaire d’Italie. Le grand-père de Raphaël, Rodolphe, a émigré de la région d’Emilie-Romagne à l’âge de 17 ans. « Il est arrivé dans les années 1920 à Hayange. Il a rejoint une tante, du nom de Padovani, qui tenait un café rue de la Marne à Knutange depuis la fin du XIXe siècle. Il a ensuite travaillé toute sa vie aux hauts-fourneaux de Hayange » , raconte Joseph-René Balboni, l’oncle de Raphaël, qui habite aujourd’hui à Manom. L’histoire familiale des Balboni est intimement liée à la vallée de la Fensch, même si le père de Raphaël, Roger, a ensuite déménagé à Paris puis à Troyes.
Réalisateur primé
Raphaël, qui a grandi dans l’Aube, a poursuivi ses études de cinéma à Bruxelles, où il a rencontré sa compagne Ann Sirot, en 2007. Ensemble, ils ont co-réalisé plusieurs courts-métrages et trois longs-métrages salués par la critique. Une vie démente , sorti en 2020, a notamment reçu le Magritte (équivalent des Césars belges) du meilleur film et du meilleur scénario après avoir obtenu douze nominations lors de cette même soirée. Son dernier long-métrage, Le syndrome des amours passés , fable burlesque au propos grave, sera projeté ce jeudi à 20h30 au cinéma La Scala , en sa présence. Puis il passera la nuit en Moselle, chez son oncle. L’occasion, peut-être, de faire un crochet sur les traces de ses aïeux…
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