La principale différence réside dans le niveau de soutien financier et politique. Aux États-Unis, le projet est fortement soutenu par le Département de la Défense, avec un contrat plafonné à 950 millions de dollars. En revanche, en Europe, il y a une certaine frilosité à l’égard de tels projets, en partie en raison de ressources financières moins importantes et d’interrogations sur le bien-fondé d’un tel programme. Cependant, il est souligné que l’avion hypersonique intéressera à la fois le secteur civil et militaire, et qu’il pourrait être utilisé à des fins de défense. Malgré ces différences, il est souligné qu’il n’y a pas de difficultés insurmontables si l’Europe se lance dans un tel projet.aires pour un avion qui veut mettre New York à 1h30 de Paris
Le projet Destinus vise à créer un avion supersonique capable de relier New York à Paris en seulement 1h30. Ce projet, porté par la société française Aerion Supersonic, repose sur l’utilisation d’hydrogène vert comme carburant, ce qui en fait une solution respectueuse de l’environnement.
Cependant, une différence majeure entre ce projet et d’autres initiatives similaires est le soutien financier et logistique du Département de la Défense des États-Unis (DOD), qui a déjà passé un contrat plafonné à 950 millions de dollars avec Aerion Supersonic.
Frilosité européenne
TourMaG.com – Et pourquoi de ce côté de l’Atlantique cette frilosité sur de tels projets ?
Jean-Philippe Girault : Je n’ai pas la réponse. On discute de manière positive avec les autorités françaises, mais il n’y a pas encore de déclic sur un programme comme celui-ci. Il n’y a pas non plus les mêmes ressources financières qu’aux États-Unis. Je peux comprendre que les autorités s’interrogent sur le bien-fondé d’un programme de ce type là, mais on y viendra. Je suis persuadé qu’un avion de ce type-là intéressera le civil et les militaires et qu’il sera double usage. Avec ses performances hypersoniques, cet avion fera un excellent intercepteur pour protéger un pays, etc.
TourMaG.com – Une sacrée révolution quand même ce projet ?
Jean-Philippe Girault : Oui et si nous nous y mettons il n’y a pas de difficultés insurmontables. Nous discutons déjà aujourd’hui dans le détail avec des aéroports et dans le monde, au Canada par exemple, pour comprendre comment nous pouvons dès à présent faire partir des projets pilotes en hydrogène.
* La méthode utilisée pour la production de l’hydrogène vert est celle de l’électrolyse de l’eau. Elle n’est pas la seule technique permettant la production d’hydrogène, mais elle est la seule qui permette une production exempte d’émissions de gaz à effet de serre.
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Signaler un abusIl semble que le projet de développement d’un avion hypersonique soit plus soutenu aux États-Unis qu’en Europe, notamment en France. Le DOD (U.S. Department of Defense) a déjà passé un contrat plafonné à 950 millions de dollars pour ce projet, ce qui montre un fort soutien financier et institutionnel. En revanche, en Europe, notamment en France, il y a une certaine frilosité à l’égard de ce type de projet, peut-être en raison de ressources financières moins importantes et d’interrogations sur son utilité. Cependant, le représentant du projet est convaincu que ce type d’avion intéressera à la fois le civil et les militaires, et qu’il pourrait avoir un usage double. Il souligne également que des discussions sont en cours avec des aéroports dans le monde, notamment au Canada, pour mettre en place des projets pilotes en hydrogène, ce qui montre une volonté de développer cette technologie révolutionnaire.projet de développement d’un avion supersonique qui vise à relier New York à Paris en seulement 1h30. Ce projet, nommé “Destinus”, est soutenu par le DOD aux États-Unis avec un contrat de 950 millions de dollars. Cependant, en Europe, il y a une certaine frilosité à l’égard de ce type de projet, principalement en raison de ressources financières limitées. Jean-Philippe Girault, un des porteurs du projet, est convaincu que l’avion intéressera à la fois le civil et les militaires, et qu’il sera révolutionnaire. Des discussions sont déjà en cours pour des projets pilotes en hydrogène, avec l’objectif de produire de l’hydrogène vert de manière écologique.La principale différence réside dans le niveau de soutien financier et institutionnel. Aux États-Unis, le projet est fortement soutenu par le Département de la Défense, avec un contrat plafonné à 950 millions de dollars. En revanche, en Europe, il y a une certaine frilosité à l’égard de tels projets, en partie en raison de ressources financières moins importantes et d’interrogations sur le bien-fondé d’un tel programme. Cependant, il est souligné que l’avion hypersonique intéressera à la fois le secteur civil et militaire, et qu’il pourrait être utilisé à des fins de défense. En outre, des discussions sont en cours avec des aéroports et des partenaires internationaux pour mettre en place des projets pilotes en hydrogène.ut pas être utilisé pour des vols commerciaux entre New York et Paris en 1h30. Cependant, le projet est soutenu par le DOD aux Etats-Unis avec un contrat plafonné à 950 millions de dollars. En Europe, il y a une certaine frilosité envers de tels projets, mais des discussions positives sont en cours avec les autorités françaises. Le manque de ressources financières et les interrogations sur le bien-fondé du programme sont des obstacles à surmonter. Cependant, le potentiel de l’avion hypersonique pour un usage civil et militaire est reconnu, et des discussions détaillées sont en cours avec des aéroports dans le monde pour des projets pilotes en hydrogène.Il semble que le projet de développement d’un avion hypersonique soit plus soutenu aux États-Unis qu’en Europe, notamment en France. Le DOD (U.S. Department of Defense) a déjà passé un contrat plafonné à 950 millions de dollars pour ce projet, ce qui montre un fort soutien financier et institutionnel. En revanche, en Europe, il y a une certaine frilosité à l’égard de tels projets, peut-être en raison de ressources financières moins importantes et d’interrogations sur leur pertinence. Cependant, le représentant du projet est convaincu que l’avion hypersonique intéressera à la fois le secteur civil et militaire, et qu’il pourrait avoir un usage double. Il souligne également que des discussions sont en cours avec des aéroports dans le monde, notamment au Canada, pour mettre en place des projets pilotes en hydrogène, ce qui montre une volonté de progresser malgré les obstacles.Il semble que le projet de développement d’un avion hypersonique en Europe soit confronté à une certaine frilosité, en comparaison avec le soutien important du Département de la Défense des États-Unis. Jean-Philippe Girault, un acteur clé du projet, exprime sa compréhension des interrogations des autorités européennes, mais reste convaincu que ce type d’avion intéressera à la fois le secteur civil et militaire. Il souligne également que des discussions sont déjà en cours pour des projets pilotes utilisant de l’hydrogène vert, une technologie clé pour le développement de l’avion hypersonique.
